Une source est une eau qui sort naturellement de terre. C'est souvent l'origine d'un cours d'eau, mais des sources peuvent alimenter des mares, lacs ou s'écouler directement en mer, ou produire une eau qui disparaît à nouveau dans le sol.
Il existe différentes approches permettant de classer les sources : l'hydrochimie permet de classer les sources selon leurs qualités, le thermalisme qui classe les sources selon leur température et l'usage qui peut en être tiré.
Si une source coule en permanence elle est dite pérenne. Certaines sources peuvent ne se mettre à couler qu'en fonction d'un évènement pluvieux.
La Fontoison est une déformation de Font d’Yoson. La fontaine est située à 2 km du bourg; elle est à l’origine du ruisseau de l’Yoson dont le parcours est de 20 km jusqu’à son embouchure dans la Claise dont il est le principal affluent. Le cadastre de 1826 indique clairement le lieu de la source, auprès, une ferme s’appelle «La Pierre Bure».
Le bassin est circonscrit par des murs solides; il forme un carré entouré de parapets en maçonnerie de 6,50 m de côté et de 1,50 m de haut. Une grande ouverture cintrée laisse échapper le ruisseau qui se dirige vers le Nord.
Le 1er mai, étaient effectués des voyages pour les oisons; on emportait du cresson pour le donner aux bêtes; on jetait des sous dans la fontaine; on les déposait dans les pierres; des bougies étaient brûlées; l’herbe purgeait le sang des oisons, à condition qu’on fasse boire de l’eau de la source aux animaux pendant sept jours. Enfin, pour que le rite soit pleinement efficace, il fallait faire sept fois le tour de la fontaine. Les paysans étaient convaincus que si le «voyage» n’était pas accompli, toute la basse-cour d’une ferme était perdue.
Cette fontaine guérit les maladies des oisons si l’on jette des pièces de monnaie dans son eau. En 1960, on en voyait encore au fond du bassin.
Voici la description qu’en donne le Dr Gaudon (fin XIXè siècle): «Les eaux souterraines qui viennent l’alimenter sont si abondantes et ont une si grande tendance à sourdre à la surface de la terre qu’à l’époque où nous l’avons visitée (17 septembre 1877) qui était d’une sécheresse extraordinaire, les fossés qui la séparent des champs voisins étaient remplis d’eau. C’est du milieu d’un fond de terre grisâtre à travers du grès, que sort cette fontaine dont les eaux sont d’une douceur, d’une fraîcheur et d’une limpidité remarquables.»
Il est fort probable qu'une voie romaine secondaire passait par Méobecq. Il s'agit de la route antique qui conduisait d'Argentomagus à Vendoeuvres puis à Clion-sur-Indre (Claudiomagus).
En 1877, l'abbé François Voisin, curé de Douadic et archéologue, affirmait qu'il avait découvert "un de ses fragments de plus de deux lieues de longueur près du grand étang aujourd'hui asséché."
Un lavoir est un bassin public alimenté en eau détournée d'une source ou d'un cours d'eau, en général couvert, où les lavandières rincaient le linge après l'avoir lavé, en général chez elles.
Le passage au lavoir était la dernière étape avant le séchage. Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait avoir lieu à la maison, mais le rincage nécessite de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponible dans les cours d'eau ou dans une source captée.
Le bord du lavoir comporte une pierre inclinée. La lavandière, à genoux, jette le linge dans l'eau, le tord en le pliant plusieurs fois, et le bat avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible. En général, une solide barre de bois horizontale permet de stocker le linge essoré avant le retour en brouette vers le lieu de séchage.